© Klavdij Sluban
Il y a dans l'œuvre de Klavdij Sluban quelque chose de la saudade, de ce sentiment si difficile à exprimer dans une autre langue. Ce mélange de nostalgie, de mélancolie, cette longueur du temps qui s'écoule, cette langueur aussi. Ce sentiment des déracinés. Quelque chose de la perte et de la reconquête.
Allers-retours.
Chacune de ses images dit autant de ce qu'il a photographié que de lui-même. Il laisse son empreinte et déteint dans chaque image, dans ses voyages, ses trajets.
Dans La disparition des lucioles Denis Roche écrit : "Mais de même qu’il ne saurait y avoir de photographies de la littérature, il ne saurait y avoir de littératures de la photographie, car la «littérature » de la photographie, c’est la photographie elle-même." Rien ne saurait mieux décrire l'œuvre de Sluban.
Dans La disparition des lucioles Denis Roche écrit : "Mais de même qu’il ne saurait y avoir de photographies de la littérature, il ne saurait y avoir de littératures de la photographie, car la «littérature » de la photographie, c’est la photographie elle-même." Rien ne saurait mieux décrire l'œuvre de Sluban.