I comme Imiter, Chine, 2002. |
© Marc Riboud
Il suffit de regarder son dernier ouvrage, I comme Image, réalisé avec la complicité de Catherine Chaine. Destiné aux enfants, ceux-ci se plongent immédiatement dans l'œuvre du photographe. Non pas parce qu'elle est facile, mais parce qu'elle est vivante, expressive, contagieuse parce qu'accessible. Rapidement les questions fusent, les rires retentissent, les yeux rêveurs se perdent dans les images. Ils sont immédiatement complices, conquis. Des images douces et poétiques de M comme Maman ou A comme Amies, des réjouissants D comme Derrières (les fessiers rebondis de cubaines replètes) ou C comme Culotte, des révoltants I comme Injuste ou P comme Paresseux...
Et irrésistiblement, ses photographies nous rendent notre part d'enfance, nous délivrent de notre amertume, aiguisent notre curiosité. Marc Riboud est un éternel jeune homme qui nous réconcilie un peu avec le monde et avec nous-mêmes.