tag:blogger.com,1999:blog-31930446594380899042024-02-19T17:24:57.280+01:00les yeux avideschroniques sur la photographieCaroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comBlogger124125tag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-39756377580134675862018-09-26T21:17:00.001+02:002018-09-26T21:17:56.647+02:00Les yeux avides reprennent et changent d'adresse, vous pouvez désormais les suivre à l'adresse suivante :
www.lesyeuxavides.com
Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-40237991824733922602017-12-10T14:51:00.001+01:002017-12-10T14:51:29.453+01:00
"Eyes wild open" est un magnifique projet conçu par Marie Sordat.
Grâce à son talent, sa passion et sa détermination sans faille, une grande exposition aura lieu du 22 février au 22 avril 2018 au musée du Botanique à Bruxelles, avec le soutien et la confiance de Marie Papazoglou, responsable des expositions.
Sous le commissariat de Marie Sordat, l'exposition, Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-62899884218215886952015-11-08T20:18:00.002+01:002018-06-10T23:17:01.436+02:00Damien Daufresne / Ressac
© Damien Daufresne
Une mer qui semble unie, ça et là dans le plan,
ça et là dans le temps - éclate un petit fait d’écume ;
un évènement candide sur l’obscur de la mer, ici
ou là ;
Jamais au même lieu ;
un épisode,
un indice de chocs entre des puissances invisibles
et des différences internes,
ça et là, ici ou là.
L’eau changée en neige, l’instant du choc changé
en blancheur, et le Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-7618593947282844812015-11-01T20:34:00.000+01:002015-11-01T20:38:08.709+01:00Cédric Gerbehaye / Minotaure
© Cédric Gerbehaye
Le plus petit bout de peau est un voyage, une découverte, un retour.
Alessandro Baricco, Océan Mer
L'image s'offre comme une page d'Atlas, une cartographie : vallées, montagnes, lacs, rivières et un océan de nuit peut-être. D'abord, donc, de l'image survient un voyage mental. Le regard se promène ça et là, à la découverte d'un paysage qui se laisse rêver, d'un Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-3188022414332793842013-10-01T20:00:00.000+02:002016-03-20T11:58:43.533+01:00La femme aimée
© Harry Callahan, Ed van der Elsken, Emmet Gowin, Bernard Plossu, Man Ray, Denis Roche, Jacob Aue Sobol, Alfred Stieglitz, Edward Weston.
Elle marchait, et elle savait vers quoi. C'était ça l'important. Une sensation merveilleuse. Quand le destin finalement s'entrouvre, et devient chemin visible, trace indéniable, et direction certaine. Le temps interminable de l'approche.Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-38954838067461308482013-09-01T20:11:00.000+02:002013-09-02T08:57:22.512+02:00Sabine Weiss / Athènes, 1958
© Sabine Weiss
On tend à penser la photographie comme un document ou comme une composition artistique ; les deux finalités se confondent parfois en une : le document est beau ou sa valeur esthétique contient une valeur historique ou culturelle. L'insolite se glisse parfois entre cette double proposition - ou intention - comme le chat saute sur une scène en pleine représentation, ou comme ce Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-61429126678428551502013-06-23T14:37:00.001+02:002015-11-08T20:49:17.316+01:00The cat is the best anarchist
The
History Of One Tough Motherfucker
he
came to the door one night wet thin beaten andterrorizeda
white cross-eyed tailless catI
took him in and fed him and he stayed grew
to trust me until a friend drove up the drivewayand
ran him overI
took what was left to a vet who said,"not muchchance…give
him these pills…his backboneis
crushed, but is was crushed before and somehowmended,
ifCaroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-30030364017612711212013-05-23T14:47:00.000+02:002013-05-23T14:47:04.376+02:00Bernard Plossu / Françoise
© Bernard Plossu
...ces photographies de Françoise… elles parlent du sentiment de l’amour, de la tendresse, de la vie en commun avec nos enfants. A part deux faites à l’instamatic, où Françoise court avec les enfants sur la plage en Andalousie, le pays de ses racines, toutes les autres sont faites avec l’objectif de 50 mm, monté sur mon vieux Nikkormat, car cet objectif est le plus proche de Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-53479846027068342112013-04-13T11:52:00.001+02:002013-04-16T21:57:30.578+02:00Man Ray / Larmes, 1932/33
© Man Ray Estate
Dieu compte les larmes des femmes.
Talmud, traité Baba Métsiâ 59.
Voilà l'une des photographies les plus célèbres de Man Ray.
Ce que l'on oublie souvent, c'est que ces larmes eurent d'abord une vocation publicitaire. L'image fut en effet réalisée pour faire la promotion du mascara Cosmecil Arlette Bernard. Madame, pleurez au cinéma, pleurez au théâtre, riez Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-75788354305385165002013-04-09T20:55:00.000+02:002016-07-20T22:21:36.741+02:00Bernard Faucon / Terrain privé, vers 1966
© Bernard Faucon / Galerie VU'
La nostalgie, c'est avoir le cœur qui se brise en imaginant le monde sans soi...
Bernard Faucon
Je ne sais pas si c'est un garçon ou une fille, et d'ailleurs qu'importe, c'est un enfant. Je vois d'abord ses jambes, ses petites jambes un peu cagneuses d'enfant, bien campées au sol, plantées dans d'énormes chaussettes rouges. Des chaussettes rouges qui Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-47470519432093229012013-01-04T21:20:00.001+01:002013-05-13T12:26:03.272+02:00Solarisée
© Eve Arnold, Hans Bellmer, Pierre Boucher, Blanc & Demilly, Erwin Blumenfeld, Marcel Bovis, Brassaï, Wynn Bullock, Denise Colomb, Konad Cramer, Carlotta Corpron, Gordon H. Coster, Max Dupain, Josef Ehm, Andreas Feininger, Gene Fenn, Gertrude Fehr, Heinz Hajek-Halke, Heinrich Heidersberger, Dora Maar, Gjon Mili, Lee Miller, Laszlo Moholy-Nagy, Jean Moral, Roger Parry, Irving Penn, Man Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-16380406991922936052012-12-20T15:02:00.001+01:002013-05-13T12:53:14.418+02:00Ecueil / Le nu
Earthly Bodies, 1949-1950 © Irving Penn
Les femmes sauvages n'ont point de pudeur, car elles vont nues. Je réponds que les nôtres en ont encore moins, car elles s'habillent.
Jean-Jacques Rousseau, Lettre à M. D'Alembert.
S'il est un sujet périlleux pour le photographe, il s'agit bien du nu.
Petit rappel historique : dès ses débuts, le nu – majoritairement féminin Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-8136623331188577802012-12-16T12:43:00.001+01:002015-10-04T21:43:30.057+02:00Tina Modotti par Edward Weston, le regard amoureux
© Edward Weston Estate
Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-39517694185291896942012-10-24T22:13:00.000+02:002018-09-04T20:57:36.779+02:00Manuel Alvarez Bravo / La bonne renommée endormie, 1938-39
© Archivo Manuel Alvarez Bravo
¿Qué es la vida? Un frenesí.
¿Qué es la vida? Una ilusión,
una sombra, una ficción;
y el mayor bien es pequeñoCaroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-57530902203283784742012-10-14T19:44:00.000+02:002013-01-01T09:48:52.144+01:00Robert Mapplethorpe / Self Portraits
© Robert Mapplethorpe
Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-52541373873102761022012-10-10T21:42:00.002+02:002016-07-20T22:29:50.360+02:00Daido Moriyama / Hokkaido, 1978
© Daido Moriyama
Tout serait plus simple si on ne t'avait pas inculqué cette histoire d'arriver quelque part, si seulement on t'avait appris, plutôt, à être heureux, en restant immobile. Toutes ces histoires à propos de ton propre chemin. Trouver ton chemin. Suivre son chemin. Alors que si ça se trouve on est fait pour vivre sur une place, ou dans un jardin public, là sans bouger, à faire queCaroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-53712417035727979742012-09-14T11:18:00.001+02:002012-12-25T10:33:12.614+01:00Falkland Road / Mary Ellen Mark
Putla, a thirteen-year-old prostitute, with a Gold Necklace, Bombay, 1978
© Mary Ellen Mark
D’abord, le chatoiement des couleurs. Le rouge des étoffes s’embrase sur le bleu électrique des murs. Des corps graciles ou voluptueux, la peau ambrée. Des belles indifférentes, lascives, nonchalamment languissantes. Des visages au regard noir, mélancoliques. Ce pourrait être l’envoûtement des pays Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-69093347421697443592012-05-29T20:00:00.000+02:002016-07-20T22:31:29.406+02:00Marc Riboud
Texte publié dans le catalogue de la grande exposition rétrospective consacrée à Marc Riboud et présentée à Séoul du 26 mai au 5 août 2012.
Pour celui qui le connaît, il est une chose dont on ne peut douter : il y a, à l'évidence, chez Marc Riboud, comme rarement chez d'autres photographes, une profonde cohérence entre l'œuvre, la forme, le fond et l'homme.
Je n'oublierai jamais la Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-40020335346968469982012-03-11T20:00:00.000+01:002012-12-25T10:31:41.650+01:00Richard Long / Sahara Line, 1988.
© Richard Long
J'avais alors vingt-cinq ans et je faisais le rapin le long des côtes normandes.
J'appelle "faire le rapin", ce vagabondage sac au dos, d'auberge en auberge, sous prétexte d'études et de paysages sur nature. (…) Mais ce qu'on aime surtout dans ces courses à l'aventure, c'est la campagne, les bois, les levers de soleil, les crépuscules, les clairs de lune. Ce sont, pour lesCaroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-14180759117682429762012-03-06T21:01:00.004+01:002012-12-25T10:31:26.151+01:00August Sander / Boxeurs, 1912
© August Sander Estate
Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs. William Shakespeare, Comme il vous plaira.
Auguste Sander avait entrepris une œuvre magistrale et ambitieuse : dresser un portrait, un recensement en quelque sorte, de la population allemande de son temps. Il photographia les paysans comme les soldats, les bourgeois Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-75498423666002747662012-02-15T21:09:00.001+01:002012-12-25T10:31:08.101+01:00Southworth & Hawes, Post Mortem, ca. 1846
[...] chaque mort, en disparaissant, emmène avec lui un peu des vivants qui l'entourent. Le père qui a perdu son fils, l'épouse restée veuve, celui qui a survécu à tous ses camarades. Le défunt avance aux enfers avec une longue traîne plaintive. Mais pour ces morceaux de vivants, pour ces bouts sanguinolents, il est interdit de pénétrer plus avant dans le pays des morts. La barrière desCaroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-16208466108450001022012-02-09T20:00:00.003+01:002015-11-08T20:52:34.207+01:00Le côté du derrière
Il subsiste en vous toujours un petit peu de curiosité de réserve pour le côté du derrière. On se dit qu’il ne vous apprendra plus rien le derrière, qu’on a plus une minute à perdre à son sujet, et puis on recommence encore une fois cependant rien que pour en avoir le cœur net qu’il est bien vide et on apprend tout de même quelque chose de neuf à son égard et ça suffit pour vous Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-21310393173148765432012-02-07T21:26:00.001+01:002012-12-25T10:30:49.485+01:00Georgia O'Keeffe par Alfred Stieglitz
© Alfred Stieglitz
I know now that most people are so closely concerned with themselves that they are not aware of their own individuality, I can see myself, and it has helped me to say what I want to say in paint.
Georgia O'Keefee
Rarement photographe n'aura réalisé autant de portraits de sa compagne.
Quand ils se rencontrent, Alfred Stieglitz, 54 ans, est un artiste Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-37852371145581846932012-01-28T10:50:00.001+01:002012-12-25T10:30:33.426+01:00Polaroids / Walker Evans
© Walker Evans
Whether he is an artist or not, the photographer is a joyous sensualist, for the simple reason that the eye traffics in feelings, not in thoughts.
I bought that thing as a toy, and I took it as a kind of challenge," Evans explained. "It was this gadget and I decided that I might be able to do something serious with it. So I got to work to try to prove that. I think I've Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3193044659438089904.post-39843848180336700732012-01-22T21:01:00.001+01:002012-12-25T10:30:13.640+01:00La petite fille aux feuilles mortes, 1947 / Edouard Boubat
© Edouard Boubat
Ce sont toujours les mêmes questions qui passent par la tête de Tereza depuis l'enfance. Car les questions vraiment graves ne sont que celles que peut formuler un enfant. Seules les questions les plus naïves sont vraiment de graves questions. Ce sont les interrogations auxquelles il n'est pas de réponse. Une question à laquelle il n'est pas de réponse est une barrière Caroline Benichouhttp://www.blogger.com/profile/01103195157663609631noreply@blogger.com